La saison des Coupe du Monde de jumping est lancée et bien lancée pour Grégory Wathelet et son agent très spécial, Bond Jamesbond de Hay (Diamant de Sémilly x Kannan). Quasiment un an jour pour jour après leur victoire dans le Grand Prix de la manche de la Coupe du Monde de Lyon, le couple remet ça à Oslo. Un Grand Prix sélectif qui n’a vu que quatre parcours sans faute lors de son premier tour.
Edouard Schmitz avait ouvert la voie avec Gamin van’t Naastveldhof (Chacco Chacco x Toulon) avant que Julien Gonin le rejoigne au barrage avec Valou du Lys (Calvaro FC x Galoubet A). Grégory Wathelet allait les rejoindre à son tour imité juste après par Mans Thijssen et Hello (Amber Gamber x Nabab de Reve).
Un seul double sans faute.
Premier à s’élancer au barrage, le cavalier suisse allait signer le temps le plus rapide en 43.10, mais avec une barre au sol.
Même tarif pour Julien Gonin qui a un peu trop soigné l’avant dernier obstacle…
Grégory Wathelet n’allait pour autant pas négliger le chrono pour soigner le double sans-faute. Le cavalier belge boucle le barrage en 43.17 mais est bel et bien sans faute.
Dernier à s’élancer, Mans Tijssen lèvera la main avant l’oxer numéro 2 , sont étalon ayant décidé de ne pas y aller.
Grégory Wathelet remporte ainsi sa deuxième victoire en Coupe du Monde avec « Bond », l’étalon de 13 ans avec lequel il a débuté il y a 18 mois. Une victoire qui n’arrive pas du tout par hasard comme nous le confie Grégory Wathelet:
« C’est clair que comme il n’y a pas de gros championnat au calendrier en 2025, j’ai fait de cette saison de Coupes du Monde un réel objectif. L’idée est vraiment de se qualifier pour la finale avec Bond.
Je savais qu’il était en forme. Après les Jeux Olympiques et un peu de repos je l’avais déjà trouvé top à Bruxelles dans le Grand Prix 5*. Malheureusement tout ne s’était pas aligné là bas et j’étais sorti de piste avec une toute petite faute. Mais depuis je le sentais toujours bien. On ne peut pas dire que Bond a des pics de forme à un moment ou l’autre de l’année. En fait, sa forme est vraiment dans la continuité.
Une victoire en Coupe du Monde est toujours quelque chose de très spécial. Celle-ci l’est aussi, même si je la place derrière Malines et Lyon qui sont des concours historiques. Mais ça compte et puis ça vaut le même nombre de points… » conclut l’heureux vainqueur qui tentera d’en engranger d’autres dans quinze jours déjà, lors de l’étapes de Lyon, ensuite à Madrid et à Malines. Et peut être l’une ou l’autre manche supplémentaire s’il lui manquait quelques unités pour pouvoir disputer la finale à Bâle.
(Photos © FEI/ Kim C Lundin)