Cette semaine à Vérone, c’est l’allemande Sophie Hinners qui s’est imposé sur l’étape de coupe du monde en selle sur l’une des recrues d’Iron Dames, My Prins vh Doperheid (Zilverstar T x Winningmood).
A 12 ans, ce hongre né chez la famille Philippaerts et ayant fait ses classes d’âge en Allemagne éclate véritablement au premier plan avec la jeune allemande après avoir évolué avec David Will puis Richard Vogel.
« J’avais vendu My Prins en Allemagne à la fin de ses 5 ans dans un commerce avec l’éleveur de Legend of Love et Chilli Willi. Aujourd’hui, je suis très heureux de voir un cheval de mon élevage sauté aussi bien. D’autant que quand je le vois sauter de la sorte, je pense que nous ne sommes pas du tout au bout de l’histoire. Je pense qu’il va encore faire de très belles choses. Quand je l’ai vendu, c’était un grand cheval avec de gros moyens. Il était très bon mais c’était difficile d’imaginer ce qu’il sauterait. Aujourd’hui, j’aurais préféré qu’il saute ces épreuves avec mes enfants mais je dois vendre de bons chevaux et c’était le cas.
Sa mère, Iselle van Orshof était une très bonne jument, très respectueuse mais qui n’avait pas les derniers moyens. Elle était pleine à 3 ans et a donné naissance à My Prins à 4 ans. C’est le seul poulain qu’elle nous a donné avant sa carrière et nous l’avons ensuite vendue en Italie. Ces dernières années, j’ai élevé un peu moins de chevaux. J’ai déjà beaucoup de travail avec les chevaux de sport et le commerce. Nous n’avons pas énormément de place ici alors l’élevage nous coutait cher. Aujourd’hui, je me limite un peu. L’an dernier, j’ai fait pas mal d’embryons avec plusieurs juments de 7 ans, j’ai eu donc plus de poulains cette année mais ce n’est pas systématique. Cela dépend vraiment des années. En tout cas, c’est très agréable de remporter une étape de coupe du monde comme éleveur aussi. Cela procure beaucoup de plaisir surtout en voyant sauter le cheval aussi bien. » nous explique Ludo Philippaerts