Zonik Plus, les pourcentages stratosphériques

Publié par Sébastien Boulanger le 03/09/2025

Il y a des révélations qui arrivent comme un éclair dans un ciel serein. Zonik Plus, c’est exactement ça. Moins d’un an après son éclosion au plus haut niveau pour le grand public, l’étalon hanovrien a décroché ce week-end au Crozet deux médailles d’or, et fait tourner toutes les têtes. Sauf celle de Justin Verboomen. Lui, garde les pieds sur terre et le casque froid, même au milieu de l’agitation générale. Il faut dire que ce succès, il a eu le temps de le voir venir.

Les fruits de six ans de préparation

Acheté à 3 ans sur un coup de cœur au Portugal alors que Justin Verboomen se déplaçait au départ uniquement pour des Lusitaniens, Zonik a assez vite montré son potentiel et n’a pas tardé non plus à mettre ses performances au niveau de sa beauté.

Dès ses premières sorties en CDI, Zonik Plus a montré qu’il n’était pas là pour faire de la figuration. Et maintenant, c’est l’explosion au grand jour. Depuis la fin du mois de novembre 2024 (il n’y a pas un an, donc), 16 sorties internationales, 10 victoires, 2 deuxièmes places, 4 troisièmes… autrement dit, uniquement des podiums.

Dans un sport où chaque dixième est synonyme de goutte de sueur, les moyennes de Zonik Plus donnent le vertige. Sur ses dix Grands Prix et Grands Prix Spéciaux (4*, 5* et W) disputés, il tourne à 77,981 de moyenne.

Et Zonik Plus connait la musique

L’étalon se transforme même en véritable maestro dès qu’on appuie sur le bouton play. Les reprises libres du couple atteignent une moyenne hallucinante de 85,471. Avec un pic au Crozet à 89,964. Autant dire que le cheval connaît la partition par cœur, et que ses juges n’ont plus qu’à valser avec leurs carnets de notes.

La cerise sur le tapis de sable ? Zonik Plus n’a que neuf ans. Pour un cheval de dressage, c’est tout juste l’aube d’une carrière. Aix-la-Chapelle et Le Crozet n’étaient sans doute que des premiers teasers. Avec un moteur pareil et un Verboomen qui reste sourd pour l’instant aux chants des sirènes (qui déclament pourtant des chiffres presque indécents), le duo a encore de longues années pour imposer sa cadence et faire tourner toutes les têtes… encore et encore.

(Photos © FEI)