L’officialisation a été faite hier à Lanaken, juste avant la finale du Championnat de Belgique. Les équipes belges équestres porteront désormais le surnom des « Red Musketeers » (les « Mousquetaires rouges » pour ceux qui ont fait de l’anglais en 6ᵉ langue) et le blason d’une tête de cheval chapeautée..
Il y avait déjà les « Diables Rouges » en foot, les « Red Flames » côté féminin, les « Belgian Lions » en basket, les « Red Lions » en hockey messieurs et même les « Red Piranhas » en hockey subaquatique (oui, oui, ça existe)… Les cavaliers ne pouvaient être en reste.
« Il y a deux ou trois ans, après les Jeux olympiques de Tokyo, le Comité olympique belge avait déjà utilisé le terme “Mousquetaires” dans un communiqué. À ce moment-là, nous cherchions justement un nom qui puisse convenir à toutes les disciplines de notre sport. Ce n’était pas évident.
Puis, récemment, ils ont de nouveau utilisé ce nom. On s’est dit : “C’est déjà la deuxième fois, pourquoi se compliquer la vie ?” Cela faisait deux ans qu’on cherchait sans trouver.
Finalement, ce nom convient parfaitement : il est noble, il véhicule l’idée d’unité et il correspond à l’esprit de notre sport. » confie à So Horse le Président de la Fédération Royale Belge des Sports Équestres, Stephan Detry.
Et puis, comme dans l’histoire les Trois Mousquetaires qui sont en réalité quatre, c’est aussi symbolique pour les Coupes des Nations, où les équipes comptent parfois trois ou quatre cavaliers…
Gilles Thomas valide: « C’est bien qu’on ait enfin un nom pour notre équipe. On réalise de très bonnes performances depuis plusieurs mois, et même plusieurs années donc c’est agréable d’avoir maintenant cette identité. Le nom des “Mousquetaires” nous correspond vraiment : nous sommes un groupe de cavaliers amicaux, on s’entend tous bien, et ça reflète bien notre esprit. »
En tout cas, le nom sera étrenné très bientôt pour la première fois à l’occasion de la finale de la Ligue des Nations Longines à Barcelone, la semaine prochaine. Les premiers « Mousquetaires rouges » seront Grégory Wathelet, Gilles Thomas, Nicola Philippaerts et Thibeau Spits.
