Ce week-end, le Real Club de Polo de Barcelone devient le théâtre d’un affrontement qui sent la poudre… et le foin fraîchement coupé. Huit nations seulement ont survécu aux quatre étapes qualificatives pour décrocher leur ticket pour la finale de la Ligue des Nations Longines : France, Allemagne, Grande-Bretagne, Belgique, Irlande, Italie, États‑Unis et Pays‑Bas. La Suisse et la Suède? Spectatrices, cette fois-ci.
La France, en tête mais pas tranquille
Les Bleus arrivent avec la tête du classement général et la pression qui va avec. Antoine Ermann, Mégane Moissonnier, Olivier Perreau, Olivier Robert et Kevin Staut forment un collectif affûté, régulier et prêt à transformer les points accumulés cette saison en un trophée de légende. Mais Barcelone ne pardonne rien, et même les favoris peuvent se retrouver dans la poussière après une seule faute.
Les rivaux, prêts à tout pour faire tomber le leader
Les rivaux, prêts à tout pour faire tomber le leader

L’Allemagne, tenante du titre, débarque avec Marcus Ehning, Richard Vogel, Christian Kukuk, Sophie Hinners et Sandra Auffarth. Un mélange d’expérience et de jeunesse qui sait gérer la pression.
La Grande-Bretagne et la Belgique ne sont pas là pour aller se promener sur la rambla: Ben Maher, Scott Brash ou Gregory Wathelet devront prester à leur meilleur niveau. La moindre faute peut coûter cher.
L’Irlande, avec Allen, Twomey et Pender, reste l’équipe capable de tout chambouler grâce à sa régularité et sa précision, tandis que l’Italie et les Pays‑Bas ont des cartes à jouer pour créer la surprise.

Les Américains : la grosse punchline
Et puis il y a les États‑Unis. Le chef d’équipe n’a pas mâché ses mots : « On a la meilleure équipe. » Avec Karl Cook, Laura Kraut, Alex Matz, Callie Schott et Alessandra Volpi, ils débarquent avec des ambitions claires. Rien que ça, ça met un peu de sel sur la finale.
Deux manches pour tout décider
Cette finale ne pardonnera pas. Deux manches, format Table A, obstacles jusqu’à 1,60 m, obstacles d’eau : chaque faute compte, surtout au second round où il n’y a plus de drop score. Et si plusieurs nations se retrouvent à égalité pour la première place ? Un jump-off relancera tout le suspense, un cavalier par nation, barres et chrono au coude-à-coude.

Le cash et le prestige
Au-delà du prestige, la finale met sur la table 1,6 million d’euros de dotation, plus des bonus individuels pour les meilleurs couples, le meilleur chef d’équipe, et même le groom du cheval le plus performant. Ici, chaque point, chaque tour et chaque barre va compter…
Barcelone, révélateur des forces mondiales
Au final, cette finale est plus qu’une final, c’est aussi une belle jauge des forces disponibles en vue d’Aix-La-Chapelle 2026. Une chose est sûre, ce week-end, ça va sauter, et ça va sauter haut.
Retrouvez le programme et les résultats de ce CSIO 5* Finale ici
(Photo cover © FEI/Leanjo de Koster)