Bien que l’événement porte le nom officiel d’“Arville Classic Edition”, il n’a en réalité rien de classique. Pour la première fois (en fait non, la deuxième puisque la formule avait déjà été utilisée durant la crise du covid), Arville proposera un concours express. Sur une seule journée, conçu pour être plus accessible aux cavaliers amateurs et surtout moins couteux.
« C’est un concours un peu plus accessible, et un plus pour les amateurs », explique Kai-Steffen Meier, le directeur sportif d’Eventing Arville. L’idée est de créer un format pratique : « Par exemple, le samedi un concours une étoile avec, le matin, le dressage suivi par le jumping et puis un cross court l’après-midi. Et la même chose avec un 2* le dimanche. Tout ça permettant aux participants de venir sans devoir réserver de box plusieurs jours ni payer d’hôtel.»

Le parcours, bien que différent du quatre étoiles traditionnel, restera sur la grande partie du terrain de cross, notamment dans la partie autour du plan d’eau et non pas dans tout le grand parc. Comme le souligne Kai : « Le tout avec le savoir-faire d’Arville et les infrastructures.»
Ce type de “one day event” existe déjà en Angleterre et en Allemagne, mais c’est plus nouveau pour Arville. L’objectif est de rendre les concours plus accessibles, tout en conservant le prestige et la qualité des grands événements.
La date retenue est le week-end de Pentecôte, les 23 et 24 mai 2026. Si cette première édition rencontre le succès escompté, elle pourrait devenir un rendez-vous annuel. « Moi, j’aimerais bien ouvrir un peu plus les grille du château pour plus de concours et d’organisations. après le CCI 4* de cet été, Barbara (de Liedekerke, sa belle-mère) m’a d’ailleurs donné plus de latitude pour aller dans ce sens. Si on peut, exploiter le terrain plus, créer un peu plus, mais tout en gardant vraiment le grand concours comme le flagship c’est bien », ajoute le directeur sportif.

Bien que la participation soit attendue principalement parmi les cavaliers belges, les étrangers intéressés seront les bienvenus: « Bien sûr, si on a des cavaliers étrangers qui veulent participer et rester plusieurs jours des boxes, l’électricité pour les camions etc seront disponibles. Mais ce n’est pas l’idée de départ . Puisque le but est de limiter les frais, pour nous, et donc aussi pour les participants. »
les cavaliers amateurs ont désormais une bonne excuse pour sortir le cheval du box et rejoindre le parc d’Arville.
2026 s’annonce comme l’année où Arville se dédouble, et franchement, on ne demande qu’à y être.