Constant Van Paesschen, un 10ième Grand Prix d’Oliva en poche.

Publié par Sébastien Boulanger le 05/10/2025

Le cavalier belge n’aura bientôt plus assez de ses deux mains pour compter le nombre de fois qu’il s’est imposé dans un Grand Prix du Mediterranean Equestrian Tour. Dernier volet de sa décalogie: ce dimanche, un sixième 2* qui s’ajoute aux quatre Grands Prix 3*. Le compte est bon.

« Je savais que j’en avais déjà gagné quelques-uns. Mais honnêtement, je ne savais pas que ça faisait déjà dix. » Nous confie Constant quand on lui annonce le nombre.  » Ça me surprend, mais c’est plutôt bien. On va essayer d’en ajouter d’autres… » plaisante le cavalier de 31 ans.

Constant Van Paesschen - Diaz du Thot

Un dimanche presque comme les autres donc pour Constant qui, en habitué de la tournée espagnole, est un peu comme chez lui à Oliva. Avant de s’élancer, Van Paesschen, qui s’alignait avec Diaz du Thot (Ready Boy des Forêts x Diams du Grasset), sa jument de 12 ans, savait qu’il avait, cette fois encore, des chances de réaliser un truc.

« Je le sentais bien, surtout qu’elle est en forme depuis un moment. Elle a eu droit à quatre mois et demi de repos en rentrant de la tournée aux Émirats en début d’année, et quand je me suis cassé le pied. Ça lui a vraiment refait un bon moral.« 

Un barrage de haute voltige

Mais après une première manche infernale où 17 couples ont signé le sans-faute, Constant savait qu’il allait falloir encore un peu se cracher dans les mains. « Je me suis dit merde! Merde pas parce qu’on était 17, mais par rapport à qui il y avait parmi les 16 autres barragistes ». De fait, on dénombrait quelques fusées: Epaillard, Muylaerts ou Guéry père. Des noms qui font plus TGV que tortillard.

« En bouclant le barrage, je savais que j’étais vite. Mais ce n’est pas parce qu’on est vite qu’on est imbattable. Surtout qu’il en restait quelques uns à passer quand même. Mais je pensais que j’avais fait le meilleur barrage pour elle. Et heureusement, ça a tenu jusqu’au bout. « 

En effet, cinq autres doubles sans faute et Jérôme Guéry, qui est finalement le seul à battre le chrono de son compatriote de presque 20 centièmes…mais avec 2 barres au sol.

Constant Van Paesschen - Diaz du Thot

Diaz, une valeur sûre

Depuis la perte de son cheval de tête (Isidoor van de Helle) il y a quelques mois, Diaz a pris du galon dans l’écurie. Mais n’imaginez pas que cela ait été un révélateur pour la jument. Non, elle continue juste sur le niveau qu’elle avait déjà.

« Elle fait toujours le niveau dans lequel on la met. Elle sait faire plus, ça ce n’est pas un problème. Elle a déjà prouvé qu’elle sait aussi sauter plus haut et probablement elle le fera encore dans les années à venir. Mais c’est sûr que, pour moi, c’est plus facile de la mettre dans des épreuves comme ça parce que je sais qu’elle y est très compétitive. Même à 1,45 m, elle est toujours à l’aise. « 

Du côté de la famille Van Paesschen, on avait de quoi faire la fête ce dimanche soir : alors que Constant raflait la mise à Oliva, à 250 kilomètres de là, son père, Stanny, bras droit de Di Lampard, menait la Grande-Bretagne à la victoire dans la finale de la Ligue des Nations à Barcelone.

Les résultats complets du Grand Prix 2* d’Oliva ici.