Le soleil espagnol a déclaré forfait. Depuis quatre jours, la Costa Blanca prend des airs de Bretagne en novembre : pluie à seaux, rafales à décorner un taureau, et terrains noyés sous 160 à 200 mm d’eau. Bref, le MET, temple habituel du sable sec et des lunettes de soleil en cette saison, s’est transformé en parc aquatique grandeur nature.
Les organisateurs ont eu beau écoper à la pelle, et mettre tous les moyens disponibles en oeuvre, les épreuves sont tombées les unes après les autres, annulées, reportées, oubliées. Le programme du week-end s’est liquéfié comme un glaçon dans un verre de sangria au mois d’aout. Seuls survivants dans ce naufrage hippique : l’épreuve ranking et le Grand Prix de dimanche. À condition, bien sûr, que les pistes aient le temps de boire toute cette flotte et redeviennent un tant soit peu praticables.
Une semaine noire, donc, pour le Mediterranean Equestrian Tour, d’habitude baigné par un soleil insolent. Cette fois, c’est un ciel peut clément qui a pris les rênes.