Max Kühner, enfin un premier Grand Prix Coupe du monde, Pénélope Leprevost signe son grand retour

Publié par Sébastien Boulanger le 22/12/2025

Hier à Londres, la Coupe du monde a offert un scénario dense et parlant. Max Kühner a enfin soulevé son premier Grand Prix du circuit, au terme d’un barrage maîtrisé avec EIC Cooley Jump the Q. Derrière, la relève britannique a répondu présente, et surtout, Pénélope Leprevost s’est rappelée au bons souvenirs de tous.

Kühner, la victoire qui manquait au palmarès

Habitué des podiums et des grosses échéances, Max Kühner tenait jusque-là un palmarès aussi solide qu’incomplet. À Londres, l’Autrichien a coché la case qui lui manquait : un Grand Prix Coupe du monde.

En selle sur EIC Cooley Jump the Q (Pacino x Obos Quality 004), le 23e mondial Longines a frappé fort dès le barrage. Deuxième à s’élancer, il a signé un sans-faute parfaitement géré en 33’’94, un chronomètre que personne ne parviendra à faire tomber. Une victoire nette, propre, sans discussion.

Grand Prix sélectif, barrage à cinq

Dessiné par Alan Wade, le parcours n’a rien offert. Sur les trente-sept couples au départ, format légèrement réduit, seuls cinq ont trouvé la clé d’un tour initial sans faute dans le temps.

Parmi les éliminés du barrage, plusieurs grands noms : Ben Maher concède deux points au chronomètre, Marcus Ehning et Victor Bettendorf laissent chacun une barre, tout comme Marc Dilasser et Kevin Staut, tous deux pénalisés de quatre points malgré des parcours globalement solides. Peu de Belges au départ (2 seulement), mais Rik Hemeryck parvient à accrocher un classement à la huitième place avec Inoui du Seigneur. Le point de temps récolté lors du premier tour peut laisser des regrets.

Whitaker devant son public, O’Connor toujours là

Premier à repartir au barrage, Donald Whitaker a parfaitement lancé les hostilités. Double sans-faute en 35’’52 avec l’une des révélations de l’année, Millfield Colette, et une pression immédiate sur les suivants.

Mais Kühner passe devant. Derrière lui, Cian O’Connor complète le podium grâce à un dernier double clear en 37’’24 avec Chatolinue PS. On voit qu’il ne manque plus grand chose au couple qui se rapproche du sommet. Robert Whitaker termine quatrième après une faute avec Vermento.

Leprevost, le retour au premier plan

Cinquième place, mais bien plus que ça. Pénélope Leprevost a retrouvé à Londres ce qui lui manquait ces dernières saisons : de la régularité au plus haut niveau.

En vue ces dernières semaines avec Ehning Flamingo, c’est avec Baloubet de Talma, cette fois, que la Normande signe deux parcours de grande qualité avant de laisser échapper une barre au barrage sur le vertical d’entrée du double. Un détail, presque, tant la prestation globale rassure. Déjà septième à Lyon, la championne olympique par équipes de Rio 2016 confirme une (re)montée en puissance.

Une course à la finale bien lancée

Grâce à cette cinquième place, Pénélope Leprevost engrange de précieux points et se hisse désormais au 13e rang du classement général de la Coupe du monde avec 22 points. Si les prochaines étapes du début 2026 confirment cette dynamique, une qualification pour la finale d’avril reste un scénario crédible.

En tête du classement de la ligue d’Europe de l’Ouest, Max Kühner prend les commandes avec 45 points, devant Willem Greve (40) et Richard Vogel (36). Suivent Mansur (29) et Maher (29). Côté français, Kevin Staut reste solidement placé (6e, 29 points), tandis que Julien Épaillard pointe au 11e rang avec 23 unités. Pour une fois les Belges sont un peu à la traine…Le premier Jody Van Massenhove est 37ème avec 12 unités.En tête du classement, Max Kühner prend les commandes avec 45 points, devant Willem Greve (40) et Richard Vogel (36). Côté français, Kevin Staut reste solidement placé (6e, 29 points), tandis que Julien Épaillard pointe au 11e rang avec 23 unités.

L’étape de Londres n’a pas seulement couronné un vainqueur. Elle a donné l’occasion à un cavalier de compléter enfin son CV.

Retrouvez le classement complet du Grand Prix Coupe du monde de Londres ici

(Photos © FEI/Jon Stroud Media)