Pour le Grand Prix 1m60 de cet Equita Lyon, le chef de piste, Grégory Bodo, aura encore une fois réussi un magnifique travail avec de nombreux parcours fautifs alors que quatre couples seront pénalisés par le chronomètre. Ils seront finalement huit à réaliser le parcours sans pénalité … mais seuls sept se présenteront au barrage. Martin Fuchs préférant préserver Conner Jei (Connor) en vue de l’étape de Coupe du monde de dimanche.
Victor Bettendorf s’est rapidement mis aux commandes avec l’incroyable Foxy de la Roque (Armitages Boy x Kannan) avec un tour somptueux. Il suffisait de voir la tête désabusée de Simon Delestre ne sachant pas comment il pourrait bien détrôner le Luxembourgeois pour comprendre qu’encore une fois, le jeune homme avait frappé très fort.
Simon Delestre prendra tout de même tous les risques et poussera Dexter Fontenis Z (Diarado) dans ses retranchements … mais ils termineront à une seconde et demi (!!!) des vainqueurs.
Harrie Smolders sera le seul à réussir à s’intercaler avec Monaco (Cassini II) alors que Grégory Wathelet réussi un joli double sans-faute avec son nouveau venu, Double Jeu d’Honvault (Kannan), avec une belle quatrième place à la clé.
La française Alexa Ferrer sera la belle surprise tricolore du jour avec un beau double sans-faute sur sa petite et très bondissante Naiade d’Elsendam Z (Nabab de Rêve).
« Je suis revenue d’Espagne exprès car j’avais la chance d’être sélectionnée pour ce concours. Je n’ai pas l’occasion de faire des 5* toutes les semaines et je suis heureuse d’avoir pu saisir notre chance. On espère toujours faire mieux mais je suis ravie car ma jument a sauté de manière incroyable. C’est une petite jument avec un grand cœur comme je les affectionne et c’est vrai que j’en ai eu plusieurs dans ma carrière. Elle a toute l’énergie et l’envie, elle est vraiment exceptionnelle. Cela fait désormais deux ans que je l’ai et aujourd’hui, on peut dire que l’objectif est atteint. Elle va me permettre de sauter dimanche ma première Coupe du monde ! C’était notre objectif et j’espère que nous serons, une nouvelle fois, être au barrage. La jument est en forme et visiblement, moi aussi ! » nous confie Alexa Ferrer.
Victor Bettendorf lui réalise son quatre à la suite avec cette incroyable jument d’à peine 9 ans !
« Actuellement, nous avons disputé quatre épreuves d’1m60 … et nous les avons toutes remportées! Je sais bien que nous finirons bien par faire quatre points … mais j’espère que ce ne sera pas ce week-end ! Elle a fait sa première ranking l’an dernier à Deauville et depuis, elle ne fait que monter. Elle fait tout avec une facilité déconcertante. Chaque fois qu’on augmente la difficulté, elle le saute comme si elle avait fait ça chaque semaine. Ici, je savais que le barrage nous convenait car il nous permettait d’enlever des foulées. Foxy a une amplitude énorme. Les deux premières lignes, j’ai enlevé une foulée mais j’ai encore dû freiner à la fin puis dans la dernière ligne j’ai vu directement une distance et j’y ai été. Lorsqu’on a une jument comme cela en confiance, les choses deviennent plus faciles. Lorsque je vais en piste, c’est vraiment pour m’amuser car je sais qu’avec elle, si je monte bien, je serai sans faute. C’est une jument respectueuse avec des moyens qui a une générosité énorme. Elle est vraiment incroyable. Nous n’avons plus qu’à espérer qu’elle reste dans cette série. La semaine dernière, je l’ai emmenée à Saint Lô pour sauter le 2* avec juste l’idée de lui faire découvrir l’ambiance d’un indoor, car elle n’avait jamais sauté à l’intérieur jusque-là. Nous avons pris l’habitude depuis plusieurs années de faire évoluer nos jeunes chevaux sur les tournées en Espagne … qui sont en extérieur ! Ce soir, je suis vraiment ravi car mon beau-père Michel Hécart qui en est le propriétaire était présent et a pu voir sa jument gagner comme ma belle-mère Alexandrine Bonnet Dian, son éleveuse ! Ce sont des moments qui sont agréables à partager en famille. » conclu Victor Bettendorf.
Retrouvez notre interview avec Alexandrine Bonnet Dian et ses cracks « de la Roque » et l’article sur l’arrivée de Double Jeu d’Honvault chez Grégory Wathelet
