Dire qu’aux Emirats Arabes Unis on aime les chevaux est un euphémisme. Le saut d’obstacles, l’endurance, les courses ou encore les chevaux arabes sont ancrés dans l’ADN, dans le sang des Émiratis.
Une passion profonde qui est loin de se tarir et qui s’accompagne d’une volonté de développer le sport. Un développement rapide qui n’épargne pas la capitale, Abu Dhabi.
Dans cette optique, le Club Équestre d’Abu Dhabi, créé en 1976, a suivi le mouvement et vient de faire peau neuve pour répondre aux exigences modernes du sport et aux besoins des cavaliers émiratis comme internationaux, mais pas seulement. Pour mener à bien ce projet et sa vision pour l’avenir, le Directeur Général du club, Son Altesse Ali AlShaiba a choisi Anthony Lowry. Directeur Général pendant dix ans d’un club équestre important à Singapour, l’Irlandais, par ailleurs coach international, oeuvre depuis maintenant un an et demi à l’ADEC.


« Il y a beaucoup d’histoire et de tradition dans ce club, mais il y avait aussi une volonté de renouveau et surtout la volonté d’en faire une destination. Destination pour les passionnés de chevaux et les cavaliers bien entendu, mais aussi pour le grands public. C’est pour ça que ces deux dernières années nous avions une vision bien précise: on a voulu en faire quelque chose de plus global. Nous construisons des cafés et des restaurants. Il y a également un ensemble de boutiques qui est en passe d’être terminé. L’idée c’est que les gens puissent venir s’assoir à côté de la piste pour boire un café ou un cappuccino tout en regardant les chevaux qui sont en train d’être entrainés ou alors venir assister aux évènements organisés ici. C’est véritablement unique et cela crée une très bonne ambiance.
Nous avons comme projet de construire un hôtel, il y a le champs de course et le terrain de golf qui sont à proximité (juste de l’autre côté de la rue, à 20mètres seulement, NDLR). Donc la vision est vraiment plus grande que juste l’équitation. Il s’agit donc d’un projet intégré unique qui devrait séduire les cavaliers internationaux, mais pas seulement. » nous confie Anthony Lowry.


Le lieu a en effet été pensé comme pour intégrer le cheval au milieux de petites maisons formant un village. Une atmosphère bohème (très) chique qui place les visiteurs dans un confort unique pour suivre ou découvrir le sport équestre.





Viser l’excellence directement.
Pour leurs premiers évènements, les responsables des lieux n’ont pas choisi la facilité. D’emblée ils ont opté pour un concours international 3* en accueillant le premier concours organisé par Al Shira’aa, à Abu Dhabi, cette année.


« On a commencé effectivement par un concours 3* et enchaîné la semaine suivante par un 4* toujours organisé par Al Shira’aa avant d’accueillir cette semaine l’Abu Dhabi International Horse Show, encore un 4*. Notre volonté était clairement d’attirer les meilleurs. Les meilleurs chevaux et les meilleurs cavaliers internationaux. Et le retour est plus que positif puisqu’ils trouvent les infrastructure et la piste magnifiques et ce qui revient le plus c’est juste « wow ».
Notre objectif est de créer un festival ou une tournée. En cette période de l’année, les conditions sont très agréables et je pense que les cavaliers européens adorent ça. Et venant d’Irlande moi-même, je sais que les hivers peuvent être très froids et humides en Europe. Donc, je pense que les cavaliers aiment venir ici et que les chevaux apprécient également. Pour le moment, c’est une tournée d’un mois, mais j’espère qu’à terme nous pourrons élargir à huit ou dix semaines.



L’idée est d’également d’accueillir des cavaliers internationaux venu disputer des concours dans la région. Ainsi nous avons déjà cette année, Constant Van Paesschen ou encore Abdel Said venus de Belgique mais aussi des cavaliers d’un peu partout dans le monde et qui ont établi leur base ici et voyagent dans tous les émirats pour disputer les différents concours en ce début d’année. C’est définitivement quelque chose que nous souhaitons développer. Les infrastructures ont été conçues pour que les cavaliers européens et internationaux se sentent les bienvenus. Ils ont tout ce dont ils ont besoin, et nous avons des projets à l’avenir pour développer davantage les installations, afin de nous assurer que les chevaux et les cavaliers trouvent tout ce dont ils ont besoin. » ajoute le directeur de l’ADEC.


Des infrastructures cinq étoiles.
Il faut dire que pour accueillir tout ce petit monde, les infrastructures à disposition, en plus d’être flambant neuves, sont de première qualité.
« Nous avons actuellement plus de 350 boxes en dur, et nous venons de construire 126 boxes tout neufs juste à coté de la piste internationale, donc vraiment bien situés pour les chevaux visiteurs. Ce sont vraiment des écuries cinq étoiles.«



Nous avons également un bâtiment destiné aux chevaux devant passé par la quarantaine et des installations temporaires pour les visiteurs. Avec les écuries permanentes nous avons la capacité d’accueillir 450 chevaux.

Côté pistes, nous avons notre belle nouvelle arène couverte mais également deux pistes extérieure qui servent aussi à l’école d’équitation et nos clients de pension tout au long de l’année. Nous avons également une carrière intérieure climatisée ce qui est l’idéal pour les mois très chauds de juin, juillet et août.




Une vocation internationale sans oublier la culture locale.
Le Club Équestre d’Abu Dhabi a voulu garder une taille humaine et n’a pas non plus sombré dans une modernité à outrance. Ici on a voulu aussi garder un sentiment de tradition. Ce qui trouve également écho dans la place laissée à la culture locale au sein des évènements internationaux.
« Comme nous l’avons déjà mentionné, l’histoire, la tradition et l’amour des chevaux sont omniprésents ici. Donc, une grande partie du divertissement que nous proposerons reflétera cela. Nous montrons beaucoup de la culture locale, avec certains des chevaux et cavaliers locaux. Et c’est très important, surtout parce que nous avons tant de générations et notamment la future génération avec les enfants qui regardent. C’est donc très important de garder toute l’histoire et la tradition des Émirats Arabes Unis et les Émirats, très présents et en avant-plan. » conclut Anthony Lowry.






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