L’élevage 100% Kool à l’international Spring Show Welsh Belgium.

Publié par Julien Counet le 07/05/2022

Le week-end dernier, de nombreux éleveurs de  poneys Welsh venus de France, des Pays Bas et de toute la Belgique s’étaient donné rendez-vous à Heusden Zolder dans un écrin de verdure, non loin du canal Albert, à l’international Spring Show pour y être jugés par la belge Saskia Novak de l’élevage Tervake durant toute une journée de festivités.

Parmi tous ces passionnés, Marie Hindié a quitté à cinq heures du matin la Seine Maritime en Normandie pour rejoindre la Belgique avec 3 poneys de son élevage … et ses trois enfants, le tout « made in Kool ». Car si les épreuves phares de la journée restent bien entendu les épreuves de modèle et allure, le deuxième ring est aussi très disputé. Réservé aux épreuves montées et attelées mais aussi des épreuves formatrices pour les enfants qui apprennent à présenter leurs poneys aussi bien montés qu’en main, selon les catégories. C’est spécialement pour ces épreuves que la normande a décidé de faire ce déplacement en famille.

« Cela faisait quelques années que je n’étais plus venue en Belgique. C’est un pays qui est facilement accessible en voiture et où les concours sont agréables. Il y a toujours une bonne ambiance et en plus, il y a de belles récompenses pour tout le monde. Les enfants sont rentrés comblés ! Il est certain qu’en restant chez soi, c’est difficile de mettre son élevage en valeur mais il faut bien admettre que ces concours offrent peu de possibilité de commerce. Cela nous permet juste d’avoir de belles photos et de faire rêver un peu de potentiels clients. Cette année, en France, nous n’avons aucun concours dans notre région alors la Belgique n’est pas spécialement plus loin que l’autre moitié de la France et cela permet de voir des éleveurs étrangers et des concours d’un très bon niveau. Ici pour moi, l’objectif était véritablement de passer un moment en famille agréable avant tout. Lorsque j’ai commencé l’élevage de poneys, j’ai eu un véritable coup de cœur pour les Welsh dont j’adorais le look « petit cheval » particulièrement chez les A. Mon objectif était avant tout pour faire des poneys agréables pour les enfants. J’ai déjà eu la chance de faire naître de bons poneys qui ont eu de bons résultats avec des enfants … mais il est clair que voir trois poneys de l’élevage évoluer avec mes enfants est quelque chose de vraiment particulier qui me fait d’autant plus plaisir que mon fils est moins investi dans les chevaux et il s’est véritablement pris au jeu sur le concours. Je pense que pour les enfants c’est vraiment très instructif, bien au-delà des chevaux, car cela leur apprend à gérer leur stress, c’est un véritable apprentissage de la vie. C’est évidemment surtout l’occasion de passer un formidable moment en famille. Il n’y a aucune obligation de résultat. L’objectif est vraiment éducatif, il est hors de question de mettre une quelconque pression sur les enfants. C’est évidemment un plaisir de les voir appliqués et ayant envie de bien faire les choses, mais je ne les aurais pas réprimandés si cela n’avait pas été le cas. C’est un circuit vraiment très formateur pour les enfants mais qui est malheureusement très méconnu. Ce n’est pas culturel en France alors qu’en Grande Bretagne tous les cavaliers passent par ce style d’épreuve avant de débuter d’autres disciplines. Cela oblige à avoir une belle tenue, une belle position et de savoir manipuler les poneys. C’est une belle école», concluera Marie Hindié.


Marie Hindié accompagnées de ses enfants : Jeanne, Augustin et Eléanor avec Just an Illusion Kool et Cosmic Girl Kool.