Equita Epaillard Show

Publié par Julien Counet le 30/10/2022

Il est venu, il a vu, il a vaincu ! Parti en dernière position, sur son petit nuage, il dépose une nouvelle fois la concurrence avec un somptueux parcours sans pénalité et 2’’10 d’avance sur le second ! Juste impressionnant ! Néanmoins, cette fois, ses adversaires lui avait quelque peu facilité la tâche car si Mégane Moissonnier sur Bracadabra (Pacific des Essarts ), Harry Charles sur Romeo (Contact vd Heffinck) mais aussi Kevin Staut avec sa 9 ans très prometteuse Dialou Blue PS (Diarado’s Boy) auront tous trois signé un sans-faute très rapide … mais ils étaient reparti avec 4 points acquis lors de la première manche !




Pénélope Leprévost aurait pu donner du fil à retordre à son compatriote avec un barrage très rapide de Texas (Tornesch) mais une faute sur l’ultime obstacle du parcours les repousseront à la 3ème place du classement avec un magnifique temps de .38’’53.


Jur Vrieling était finalement le seul à avoir réussi le double sans faute sur son très puissant Comme Laude W (Comme Il Faut) mais dans un temps de 41’’79.


Le normand est donc arrivé dans un fauteuil ou presque pour remporter sa 7ème victoire consécutive sur les 3 derniers concours auxquels il a participé plantant par la même occasion sa 3ème victoire du week-end à Equita Lyon !



« C’est incroyable ! C’est sûr qu’à un moment, les barres vont tomber … mais j’en profite en attendant ! J’ai deux cracks chevaux, c’est certain … mais il faut toujours une petite part de chance aussi. On essaie de laisser le moins de chance au hasard mais ce n’est pas toujours évident. En étant le dernier à partir, ça m’a donné pas mal d’informations. Il n’y avait qu’un seul double sans faute qui n’était pas incroyablement vite ! C’est certain que la faute de Pénélope sur le dernier obstacle du parcours m’a bien arrangé car elle était très vite. Je me suis dit que j’allais quand même faire seulement 7 foulées entre le 1 et le 2. Il a été un peu surpris et du coup, j’ai eu un saut un peu spécial sur le 2. Je voulais faire 8 entre les anciens doubles car Simon Delestre avait fait 7 mais c’était vraiment risqué. Je me suis dit qu’en faisant cela, cela devait être suffisant pour être devant Jur sans passer devant pour le dernier. J’ai pris un peu plus de risques que Jur en début de tour ce qui m’a permis de plus gérer ma fin de parcours en assurant un peu sur le dernier qui était isolé le long du public qui était asse fautif car les chevaux n’étaient pas vraiment concentrés dessus. J’ai la chance d’avoir un cheval naturellement vite et je savais que j’avais pris de l’avance en début de tour. Jur a fait un barrage assez sage et j’avais mes repères par rapport à son parcours. C’est pour cela qu’au premier tour j’avais quand même attaqué un peu pour pouvoir repartir à la fin car c’est quand même plus simple quand on a plus d’informations. Ca évite de prendre tous les risques quand on n’en a pas besoin, ce qui a été le cas aujourd’hui. Tout se goupille bien … il faut que cela continue comme ça.



Entre les concours, pour le moment, je dois bien avouer que je n’ai pas vraiment l’occasion de travailler mes chevaux. C’est certain que l’objectif, c’est de faire des parcours vite en tentant de les mettre le moins à plat possible. Aujourd’hui Caracole a eu un jour off. J’essaie de leur garder suffisamment d’énergie mais en même temps trouver de la disponibilité. C’est un juste milieu qui n’est pas toujours évident à trouver. On cherche et on essaie de sentir les chevaux. S’ils ont sur un peu collé au mors, tenter de les remettre un peu sur les hanches, si ils sont un peu trop frais faire un travail un peu plus fort ou à l’inverse si ils sont un peu plus fatigué d’y aller un peu plus tranquille. J’essaie de m’adapter au mieux entre chaque parcours pour tenter d’avoir mes chevaux le plus disponible possible quand je rentre en piste. Je ne pense pas prendre la grosse tête avec cette belle série mais par contre, cela permet de faire des choses que l’on ne ferait pas autrement. Mon entrée dans le triple d’hier en est l’exemple le plus criant. Si on n’est dans une période de doute, on n’en sort pas ! Ici, je profite vraiment de la vague. Il y a des périodes où on ne fait que des 4 points, on ne change rien … et là, ça passe sans qu’il y ait d’explication précise. »